L'idée de départ était de réaliser
un cadran solaire, qu'à chaque heure de la journée,
un mot, une phrase de Paul Celan vienne « éclairer » un
endroit, se combiner avec l'idée d'un chemin de lumière.
Plutôt qu'un cadran, c'est un enclos que je
réalisais
avec ces structures en bois supportant mes huit pare-brises. Lui écrivait
un recueil de poésie appelé « enclos
du temps », j'étais rattrapé à mon
insu, par mon travail autour de la poésie de Paul Celan.
Mais le soleil vient toujours « marquer » le
temps, que ce soient des ombres portées, des mots ou phrases
venant s'éclairer sur la toile écrue, qui, lorsque le
vent la gonfle comme une voile, embarque le spectateur pour une croisière
en rêverie.